Maître de Sento.

Cela faisait quelques semaines qu’Ai venait d’arriver au Pensionnat Sento. Du moins qu’elle s’était inscrite. Parce que oui, les cours là-bas étaient inintéressant . Bon faut avouer que la réputation de ce lycée est vrai. Il y a pas mal de baston presque un paradis pour la japonaise qui aime tant le combat. Cependant, elle était peu motivée. L’hiver se faisant sentir, elle préférait rester au chaud d ans sa chambre. Regardant de sa fenêtre la neige tombait elle poussa un petit soupire. Restait enfermer ici n’était pas la joie. Surtout quand l’on voit dans la cour tout ces types se battrent. Et elle, restait là. Tant pis. Elle décida d’affronter malgré elle, le froid hivernale. Elle mit un pull noir et un jean suivi de converses. Détachant son chignon, elle se recoiffa vite fait. Ses longs cheveux noir arrivant au bas du dos. En deux semaines, ça serait la première quelle visiterait un tant soit peu le pensionnat. Vu qu’à son arrivée elle était toute suite aller dans sa chambre à une rapidité impressionnante. Elle regardait les couloirs et remarqua quelque chose, un petit détail. Il y avait peu de filles En faite elle n’en avait toujours pas croisée. Bon c’était un peu évident sachant que plus de mec se battaient…Mais la japonaise se sentait un peu seule. Observant les alentours elle garder la tête haute son visage inexpressif. Elle remarqua certain gamers qui ne remarquaient pas sa présence. Trop occupé à leurs jeux. La japonaise déambulait les couloirs, faisant de son mieux pour ne pas attirer l’attention. Pas envie d’entamer un combat, la motivation n’était pas là. Elle s’arrêta un instant regardant encore dans la cour tout les mecs présents, des riders, fighters, etc.. traînaient. Elle soupira une énième fois. Dès fois elle se demandait pourquoi elle était venu ici. Pour le combat? Certes mais toutes cette présence masculine la dérangeait un peu. Elle a toujours était distante avec le sexe opposé. Pourquoi? Elle-même n’en sait rien. Bref, arrivait à la cour elle longea les murs, malheureusement elle faillit se prendre un pauvre type qui fut encastrer à un mur. Elle écarquilla des yeux. Mieux vaut ne pas rester trop longtemps ici, se dit elle. Mais la japonaise regarda la victime un instant et se demanda qui avait fait cela, à sa droite elle remarqua un type à l’expression blasé. Il était blond plutôt grand mais semblant plus jeune quelle d’un ans. Elle put entendre des «  Toujours aussi impressionnant Zack! » « Il mérite bien son titre de maître de Sento. » « Maitre de Sento…? «  se demanda la jeune fille avec une lueur intéresser. Après cette brève interrogation elle partit. Il y avait donc une hiérarchie dans ce pensionnat, conclue la demoiselle. Un sourire minime quasi inexistant apparu sur le visage de la fille. Vu la force de ce « Zack » cela voulait dire quelle pourrait se relever des défis intéressants. Oui, des défis intéressants qui en valent la peinent. Sortit du Pensionnat elle semblait être un peu perdue. Alors elle alla tout droit. Il y avait beaucoup de végétations, bancs etc…Le Parc donc. Oui elle se rappelait qu’il y avait un parc à côtés du Pensionnat. Elle avançait, humant l’air frais. Ses cheveux dans le vent. Elle resserra son écharpe. Puis après quelques minutes de silence elle entendit un cri. Que se passait-il donc? D’un pas vif elle se rendit aux lieux du cri. Au loin elle put voir trois mecs et une fille se faisant harcelait. La japonaise fronça des sourcils. C’était trois gros tas remplis de muscles. Des sportifs? Peut-être bien. Elle se dirigea vers la petite troupe main dans les poches. La jeune fille s’arrêta quand elle fut assez proche d’eux. Ils la remarquèrent et sourirent s’approchant dangereusement d’elle.

-Hé poupée! T’es plutôt canon toi aussi …Ca te dirais de jouer avec nous.

Le type qui lui parla passa sa langue sur ses lèvres un sourire carnassier. Ai ne réagit pas, l’ignorant et se concentrant sur les deux autres mecs retenant la fille. Cette dernière pleurait se débattant. Elle suppliait de faire quelque chose ou bien de partir.

-Lâchez là.

Finit-elle par dire froidement. Les garçons dans un premiers temps la regardèrent avec étonnement puis ils s’esclaffèrent. Ai fronçait des sourcils. Qu’y avait il de drôle dans sa phrase? Ils se moquaient ouvertement d’elle. Après leurs fous rires général, le type tenant la demoiselle lui dit amusé.

-Tu n’as qu’à venir poupée…Je m’occuperais de toi personnellement
-Ah nan , laisse là nous aussi! Dirent les deux autres encore plus amusés.
-Suffit. Fit la japonaise. Sa patience était à son terme.

Un des types après sa « menace s’avança vers elle. Il voulut la touché. Mais la demoiselle de sa main droite tordit à une vitesse impressionnante le poignet de son adversaire. Celui-ci gémit de douleur et voulut lui foutre un coup de poing quelle intercepta avec sa seconde main. Leurs regards se croisèrent. La jeune femme poussa un « Tss ». Il essayait de la poussait mais en vain elle avait plus de force qu’il ne l’aurait cru. Serrant les poignées de son adversaire elle les lâchas soudainement et enfonça son pied dans le ventre de celui-ci. Il recracha une bonne giclée de sang. Elle allait lui porter le coup fatale mais se retint au dernier moment.

-E…Epargne moi je…Et il s’enfuit.

Elle ne le retenu pas s’en foutant un peu. Puis elle se retourna vers les deux autres type choqués. Ils lâchèrent la fille puis coururent vers la japonaise. Ils voulaient se mettre à deux pour la vaincre? Qu’importe le nombre. Ces types étaient faibles. Elle attendit le dernier moment pour pivoter de son pied droits. Ils allaient tombaient dans le vide mais elle ne les laissa pas tombait aussi facilement. Elle sema des coups tous plus rapides dans les côtes. Ils n’arrivaient pas à protester. Ai était bien trop rapide. Oui sa force venait de sa rapidité presque surhumaine. Lasse elle arrêta. Ils étaient k.o. Une fois s’être occupé de ses sbires, la japonaise alla vers la fille apeurée. Elle pleurait toutes les larmes de son corps. Ai posa sa main sur la tête de la fille, ébouriffant ses cheveux comme le ferait une grande sœur.

- C’est fini. Tu ferais mieux de rentrer chez toi, tu viens du Pensionnat?

Dit-elle presque curieuse. La fille hocha de la tête. Enfin une présence féminine de rencontrer! La jeune fille lui sourit et lui expliqua que la plupart des filles traînaient au parc. Ai hocha de la tête, la fille allait partir mais un énième crit se fit entendre.

-C’est elle boss! Hurla le type quelle avait laisser enfuir plus tôt.

La fille qui était au côtés d’Ai écarquilla des yeux et dit à la japonaise.

-C-c’est l’un des dix maître de Sento! Pars ! Fit-elle.

Ai posa un regard un instant sur la fille. Maitre de Sento? Dix…? Donc dix personnes puissante dans le pensionnat, donc.

-Alors comme ça tu as tabassé mes hommes gamines? Je suis Jûn Kimura un des dix boss de Sentô…Et ce Parc est ma propriété privée.

Le chef se présenta faisant un sourire ravageur. Il était loin d’être moche comme tout ces types lui servent de larbins. Ai ne dit rien, analysant la situation. Ce type semblait être d’un niveau de loin supérieur aux autres.

-T’es plutôt jolie…Ca te dit un petit combat? Si je gagnes tu m’appartiens.
-Et si tu perds? Rappliqua la fille.
-Cela n’aura pas lieu mais on pourra considérer que tu es l’un des Dix Maîtres.
- Bien.

Elle se mit en position de combat. Son adversaire sourit davantage. Une dizaine d’hommes derrières lui riant et disant «  Oh s’il vous plait laissez nous, nous la faire » mais il refusait, semblant amusé. La filel au côté d’Ai lui dit d’abandonner mais cette dernière refusa.

-Pars.

Prête au combat, elle laissa son adversaire attaquer en premier. Le maître des lieux rit s’élançant vers elle avec une rapidité à couper le souffle. Il allait lui donner un coup de pied dans l’estomac quelle para avec sa jambe gauche. Ils s’affrontèrent du regard. Un combat de vitesse. Ils échangèrent des coups, aucun des deux n’allant au maximum. Les larbins étaient surprit que cette fille nouvelle pouvait rivaliser à la vitesse de Jûn. La jeune femme s’arrêta, recula et prit ses distances, analysant. Mais elle n’eut pas trop le temps que Jûn arriva derrière elle frappant dans sa colonne vertébrale, la faisant voler et retomber lourdement sur le sol enneigé. Une mare de sang écarlate tacha la poudre blanche. Du revers de sa manche elle essuya sa bouche puis sans réfléchir couru vers lui , frappant tête baissé. Les coups devinrent plus violents. Jûn attrapa le bras de la fille l’amenant à lui. Cette dernière avec son genoux frappa dans ventre. Elle profita de instant pour cueillir son poing dans son menton. L’amenant violement à terre et lui donnant le plus de coups Essoufflée elle commençait à perdre en puissance. Son adversaire aussi d’ailleurs. Elle retomba sur le dos, reprenant son souffle sur la neige glacée. Jûn se releva en premier prêt et lui asséna des coup sur sa cheville.

-J’avoue que t’es douée mais pas pour longtemps.
-Tss…

Elle fit une roulade arrière. Sa jambe lui faisant un mal de chien. Elle boitait. Relevant ses manches elle se tenait prêts au coups qui allait suivre. Anticipant du mieux quelle pouvait. Retombant encore une fois à terre il la prit par les cheveux. La japonaise serra des dents jusqu’à en saigner puis lui fit un coup de boule. Trop surprit il ne réagit pas. Malgré que son cerveau lui disait de rester tranquille elle n’en fit rien. La lionne quelle était sauta sur lui et lui portant le coup de grâce. Jün fut k.o. La japonaise laissa échapper un sourire. Elle se releva difficilement aidée par la jeune fille. Et elle regarda la bande d u maître. Ils prirent peur et reculèrent.

-On…On feras rien! On voulaient pas faire du mal à la fille…!
-Dégagez.Souffla-t-elle amoché mais prête à se battre contre eux si nécessaire.

La bande obéit direct et ils partirent. L’ancien maître fut envoyer à l’hôpital et quand à Ai elle s’était fait soignée à l’infirmerie. La jeune fille choisit le parc. Après tout c’est là où quelle a eu son premier combat au Pensionnat. Et surtout où qu'elle à battu l’un des maîtres.

RP validé, tu es à présent un maitre de Sento !